Au coeur de la plaine thouarsaise, légèrement à l'écart du village d'Oiron, se dresse un château magistral des XVIème et XVIIème siècle (pour l'essentiel). Classé Monument Historique en 1923, il est racheté en 1943 par l'Etat, qui en assure, depuis, sa sauvegarde. Depuis 1993, il accueille une collection d'art contemporain "Curios & mirabilia", à l'image des cabinets de curiosités de la Renaissance.
J'ai longtemps tourné autour de ce monument, j'ai bien souvent passé des journées entières avec au loin cette silhouette dans le décor : il faut dire que le bâtiment est imposant, majestueux, il attire l'attention. Mais il m'a fallu du temps pour oser aller à sa découverte. Peu encline à l'art contemporain, la visite ne me paraissait pas essentielle et je me contentais de ses extérieurs, de loin. Quel dommage d'avoir attendu si longtemps pour découvrir ce joyau !
Le château est à l'origine une construction du XVème siècle de 63 m sur 67 m, édifiée par Guillaume Gouffier, valet de chambre de Charles VII. Mais le château actuel est essentiellement l'oeuvre de ses descendants. Son petit-fils Claude, grand écuyer de France, est à l'origine de l'escalier monumental Renaissance, de la galerie des Chevaux et de la chapelle commencées par son père Artus, et de la réfection de la tour de l'Epée. L'architecture du château est à nouveau complètement modifiée au XVIIème siècle avec Louis Gouffier, qui entreprend la reconstruction du corps du logis, avec le pavillon du Roi et l'aile comprise entre celui-ci et l'escalier monumental. Son successeur le marquis de la Feuillade achève le programme de Louis Gouffier, et donne une allure classique au château. Il ouvre la cour et fait aménager une avant-cour. Vendu par son héritier, il est en 1700 la propriété de Mme Montespan, qui achève l'intérieur du Pavillon des Trophées. Fin XVIIIème siècle, le château appartient à la famille des Boisairault, qui divisera les volumes et condamnera une grande partie du château, ne pouvant l'entretenir.
Si l'architecture extérieure est exceptionnelle, l'intérieur réserve de nombreuses surprises. J'avoue que j'ai fait abstraction des oeuvres contemporaines pour apprécier les détails des décors intérieurs : les carreaux de faïence au sol de la chapelle haute, les nombreux plafonds à caissons peints, les peintures murales du XVIème siècle de la galerie des peintures, les décors exubérants du cabinet des muses...
Je ne peux que vous conseiller d'oser visiter Oiron, même si l'art contemporain ne vous tente pas. N'oubliez pas la collégiale Saint-Maurice dans le village voisin, qui complète la visite (mais pour ma part, je n'ai pas encore eu le temps de pousser ses portes).
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Château d'Oiron |
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Château d'Oiron |
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Avant-cour arborée |
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Galerie Est et Tour de l'Epée |
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Corps de logis - Pavillon du Roi à droite et Pavillon des Trophées à gauche |
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Galerie Ouest et Tour des Ondes |
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Corps du logis, pavillon central |
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Galerie des Chevaux |
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Galerie des Chevaux |
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Galerie des Chevaux |
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Armes des Gouffier - Galerie des Chevaux |
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Galerie des Chevaux |
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Galerie des Chevaux |
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Voûte de la Galerie des Chevaux |
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Escalier d'honneur |
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Escalier d'honneur |
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Escalier d'honneur |
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Vers le vestibule d'entrée |
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Plafond Escalier d'honneur |
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Voûte de la chapelle |
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Chapelle Haute - Carreaux de faïence au décor héraldique |
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Salon Blanc |
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Salon Vert |
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Chambre du Roi |
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Chambre du Roi |
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Chambre du Roi - Plafond à caissons |
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Cabinet des Muses |
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Cabinet des Muses |
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Cabinet des Muses |
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Cabinet des Muses |
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Grande Salle du Roi - Plafond peint |
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Grande Salle du Roi - Plafond peint |
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Grande salle du Roi |
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Plafond à caisson - Salon de l'Arlequin |
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Galerie des Peintures - Plafond à caissons |
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Galerie des Peintures |
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Galerie des Peintures - Détail du plafond à caissons |
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Galerie des Peintures |
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Galerie des Peintures |
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Galerie des Peintures |
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Galerie des Peintures |
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Galerie des Peintures |
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Clocher de la collégiale Saint-Maurice |
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Collégiale Saint-Maurice |
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